La tarification progressive de l'eau : fausse bonne idée ou levier de sobriété ?
La succession des périodes de sécheresse tant estivales qu'hivernales pose un enjeu de raréfaction de la ressource en eau voire de situations de plus en plus fréquentes de pénurie et d'arbitrages de conflits d'usages de l'eau. Face à ces réalités, de nouvelles approches de la gestion de l'eau s'imposent, avec notamment 53 mesures proposées dans le cadre du Plan Eau. Parmi les options aujourd'hui discutées, la mise en place localement d'une tarification progressive de l'eau qui permettrait à la fois de répondre aux exigences sociales d'accès universel à l'eau, tout en imposant des restrictions aux usages par le tarif au-delà de seuils de consommation. Si des collectivités ont déjà fait le choix de s'y engager, des professionnels sont plus partagés sur l'impact réel d'une telle mesure. Mais alors, que faire pour favoriser la voie de la sobriété hydrique désormais incontournable sur la plupart des territoires urbains et ruraux ?
Lab Adaptation des Territoires - Pavillon 3
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- Activité(s) :
- Biodiversité et protection des espaces naturels : forêt, littoral, montagne, paysage & jardins
- Gestion des eaux et réseaux
- Préservation de la ressource en eau
- Solidarités, action sociale, humanitaire
Animateur
Julie KRASSOVSKY
Journaliste - La Gazette des Communes
Intervenant
Bernard BARRAQUÉ
Directeur de recherche au CNRS - CIRED, spécialiste de la gestion urbaine de l'eau
Régis TAISNE
Chef du Département Cycle de l'Eau - Fédération nationale des Collectivités concédantes et Régies (FNCCR)
Aurélie COLAS
Déléguée générale - FP2E – Fédération des Entreprises de l'Eau