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Toutes les routes doivent mener au cœur de ville, lieu commun où l’expérience urbaine est la plus aboutie.
Les parcours seront donc pratiques pour tous. Re•penser les parcours en fonction de ceux qui les empruntent et des différents points de départ (périphérie, gare, école, entreprise…) permettra d’offrir une expérience singulière à chaque fois différente.
Un élève, une personne âgée, un parent, un professionnel, un touriste ou un joggeur emprunte des chemins qui leur sont propres pour se rendre au centre-ville.
Ces différents parcours supportent plusieurs types de mobilités qui doivent s’harmoniser les uns avec les autres.
Il est donc impératif que les parcours soient clairement identifiés et hiérarchisés. Car, de l’un à l’autre, les mobilités, les horaires et les motivations diffèrent. Cette refonte des parcours passera par la mise au point d’un espace public adapté aux nouveaux usages du centre-ville et par la création et le déploiement d’une signalétique incarnant l’identité du cœur de ville et du territoire.
Il s’agira donc d’identifier les nouveaux lieux de mobilité et de pause, de mener une réflexion urbaine cohérente à travers différentes échelles (la ville et son cœur de ville) ainsi qu’élaborer un séquençage urbain à travers des ambiances en lien avec l’architecture locale.
La circulation automobile et le stationnement sont les clefs d’un centre-ville apaisé.
L’enjeu est de maitriser l’impact de la voiture tout en acceptant sa présence, encore nécessaire pour beaucoup d’habitants des moyennes et petites villes. Enfin, les parcours seront modulables car ils se réinventent en permanence au gré des évolutions urbaines, paysagères, touristiques, des flux chalands, qui englobent l’ensemble des quartiers et la périphérie.