Possible ou impossible de concilier environnement, mobilité et solidarité ?

visuel possible impossible

Possible ! Désormais, les véhicules peu polluants destinés à la casse dans le cadre de la prime à la conversion pourront être réemployés et mis à la disposition des plus précaires.

Grâce à cette proposition de loi, adoptée par le Parlement le 28 mars dernier, « 16 000 véhicules par an seront sauvés et remis en circulation » se félicite Guillaume Gontard, sénateur porteur du projet.

La mesure vise les véhicules essence Crit’Air 3 (1997 à 2005), ou mieux classés : ceux-ci, malgré un bon état général et des niveaux de pollution raisonnables, pouvaient être mis au rebut dans le cadre de la prime à la conversion. Un non-sens à l’heure du réemploi et de la réduction de l’impact carbone.

Concrètement, le texte prévoit que les collectivités territoriales, à travers les autorités organisatrices de la mobilité (AOM), récupèrent ces voitures éligibles sur la base du volontariat et concluent une convention locale avec les acteurs de la mobilité solidaire, comme les garages solidaires.

En leur mettant à disposition cette flotte de véhicules, cela permet à des ménages modestes d’accéder à des solutions de mobilité à moindre coût. On compte aujourd’hui 13,3 millions de Français en situation de précarité mobilité. Ce phénomène touche principalement les populations des territoires périurbains et ruraux, encore très dépendantes à la voiture individuelle.

Les sénateurs saluent une mesure avec « un impact social et environnemental » fortet soutiennent cette « victoire pour le droit à la mobilité dans les campagnes ».

Les commentaires sont fermés.