Le Salon des Maires, une institution prônant écoute et pragmatisme
Le Salon des Maires et des Collectivités Locales fête cette année ses 30 ans. Avec un nombre d'exposants qui a pratiquement doublé en quatre ans, il offre davantage d'ateliers pensés pour répondre aux problématiques locales. La directrice du Salon, Stéphanie Gay-Torrente, revient pour nous sur l'essence même de cet évènement.
Le Salon des Maires fédère un écosystème large. Conçu pour les équipes municipales et intercommunales, il est élargi au monde associatif et au secteur privé. Ainsi, les 18, 19 et 20 novembre prochain, pour l'édition 2025, ce ne sont pas moins de 1 450 exposants, 62 000 visiteurs et 500 prises de paroles qui sont escomptés. La directrice du Salon, Stéphanie Gay-Torrente, en est consciente : les chiffres interrogent toujours en amont. « On se demande parfois si on ne voit pas trop grand à vouloir proposer autant de débats. Néanmoins, les enjeux de l'époque sont forts, les édiles, désireux d'échanger entre pairs, et les différents partenaires expriment tous le besoin de pouvoir se positionner sur de multiples thématiques. Aussi, nous programmons en conséquence, et à raison, visiblement, à en juger les retours que nous avons ! »
À l'échelle nationale, cet évènement demeure sans égal. 62 % des acteurs territoriaux présents ne participeraient à aucun autre salon. L'organisatrice avance deux raisons : un déplacement à Paris représente du temps, et les agendas des élus explosent. Une troisième non formulée mais tout aussi déterminante est à ajouter : l'attention rigoureuse portée à la conception du Salon même. Stéphanie Gay-Torrente le confirme : « Les partenariats avec des associations de cadres territoriaux nous permettent à la fois de travailler sur la ligne éditoriale du Salon et de mobiliser l'ensemble des acteurs ».
Une approche « terrain »
Cette année, le Salon s'inscrit dans un contexte de fin de mandat, où les élus locaux souhaitent communiquer, plus encore qu'à l'accoutumée. Particulièrement ceux qui se représentent en 2026. Aussi, les institutionnels vont venir en nombre : « Les représentants des communes et intercommunalités, mais également ceux des départements et régions. En ce qui concerne l'État, les principales agences seront présentes, ainsi que des équipes ministérielles... », poursuit celle qui est rompu à l'exercice depuis déjà plusieurs années.
Un salon utile
De même, les grandes figures du tissu associatif et du secteur privé ont déjà réservé leur 3e semaine de novembre, et ce quel que soit le domaine : sport, environnement, culture, urbanisme, inclusion, cybersécurité… L'écrin que représente le Salon des Maires s'avère particulièrement fécond en termes d'échanges. Pouvoir dire ce qui fonctionne est aussi utile que d'évoquer ce qui dysfonctionne. C'est d'ailleurs à cela que l'on reconnaît la réussite d'un salon : à son utilité pour ces visiteurs, comme pour ses participants...
Lire la suite de l'article sur objectifmetropolesdefrance.fr
