Les canicules à répétition ont des conséquences de plus en plus lourdes pour les populations, et notamment les plus précaires. Comme le souligne la Fondation Abbé Pierre, « alors même qu’elles ne représentent qu’1 % des évènements extrêmes rencontrés en France, les vagues de chaleur sont responsables de 85 % des victimes liées à ce phénomène ». Au fil du temps, c’est un problème de santé publique auquel sont confrontés les pouvoirs publics.
Ce phénomène touche d’abord les populations précaires, dans des passoires devenues bouilloires énergétiques, et dans les quartiers très minéralisés devenant des îlots de chaleur urbains. De la même façon, l’accès à la climatisation est très dépendant du revenu des ménages.
Pour contrer cette surchauffe estivale et ses conséquences néfastes, Cool Roof a lancé son programme de coolroof inclusif : grâce à des partenariats avec des structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) locales, Cool Roof propose aux collectivités des chantiers sur des îlots de chaleur urbains et des bâtiments publics (les écoles par exemple) réalisés par des personnes privées d’emploi du territoire. Le programme encourage ainsi une résilience globale des territoires, en protégeant les populations des canicules, en proposant une activité dans les transitions pour des publics en insertion et en relocalisant la valeur économique du chantier.
Des études internationales, à New York notamment, ont montré que le coolroofing sur l’ensemble des toits d’un îlot de chaleur urbain permettait de faire baisser la température ambiante du quartier jusqu’à 5°C. Les solutions simples, sobres, efficaces existent, à nous, citoyens, entreprises, associations et collectivités, de les faire vivre !